Le Syndrome de Peter Pan est développé par des enfants intellectuellement précoces dont le père était souvent critiqué à la maison par la mère et réagissait par la passivité au lieu de fournir son point de vue. Il s'agirait dans ce cas d'un mimétisme de la fuite. Il s'agit parfois de traumatisme dû à un événement précis, ou d'une famille dont le père est absent ou irresponsable, avec la mère qui doit tout gérer, tout porter, sans pouvoir s'appuyer sur un homme fort.

Le syndrome a pour symptômes principaux que le sujet :
- ne se sera pas construit de personnalité viable et solide
- remettra toujours en question ce qu'il est, au sens de l'action
- ne peut agir véritablement en adulte quand il s'agit de sentiments
- n'a pas confiance dans les sentiments quels qu'ils soient
- fera preuve d'une sagesse peu commune pour son âge
- ne comprend pas du tout les sentiments, en particulier l'amour qui lui fait peur malgré sa recherche
- angoisse à l'idée de ne pas comprendre et ressentir les sentiments normaux
- incapacité à se projeter dans l'avenir bien que son imaginaire soit fertile
- cherchera à paraitre semblable aux autres par l'analyse des autres, les lectures etc...
- empruntera temporairement le caractère et le psychisme de son interlocuteur pour créer un lien avec lui, seul moyen pour lui de communiquer mais c'est aussi cet emprunt qui l'empêche de se créer une vraie personnalité
- pour ces raisons on le trouvera sur de lui (bien qu'il n'en est rien) lunatique, impulsif et caractériel, parfois violent (avec des pulsions autodestructrices accrues). La violence était simplement le signe d'un malaise ou du fait qu'il ne ressente plus rien. Dans ce dernier cas, la violence est une des seules manières qu'il a de se croire semblable aux autres. Mais elle peut faire de lui un être véritablement dangereux puisque pour les raisons indiquées ci-dessus, il n'aura pas les mêmes conceptions morales que les autres
- Si la douleur émotionnelle dépasse un certain seuil il se protège derrière le masque du narcissisme et/ou de la misogynie. Il se met en place un blocage émotionnel et son manque d'empathie est beaucoup plus profond et évident : s'il ne sait pas ou plus ce qu'il ressent lui-même, il peut avoir du mal à imaginer ce que ressentent les autres
- pour sauver un minimum de confiance en lui et continuer de vivre il jouera le personnage charmant, juste un petit peu manipulateur sur les bords mais adorable. Il mise à fond sur l'honnêteté et cela marche (ou au contraire cela énerve et exaspère, provoquant un sentiment de jalousie et/ou d'infériorité chez certaines personnes selon le tempérament et le degré de patience de celles-ci). Quoi qu'il en soit derrière cette façade de bout en train, sa souffrance est invisible
- Lorsque la pathologie s'aggrave, le sujet se trouve face à des sentiments qu'il ne peut pas comprendre, aux réactions imprévisibles sur lesquelles il n'a aucun contrôle (puisqu'il ne les comprend pas), l'angoisse le pousse à se réfugier dans le monde des idées. L'abstraction n'est pas une déformation de la réalité, mais dans le cas du syndrome de Peter Pan, elle est une fuite dangereuse hors de la réalité. L'abstraction consiste à passer du sensible à l'intelligible. Ainsi la réalité du quotidien (sentiments) n'entre plus en jeu, et la souffrance s'estompe.

Niveau de dangerosité : [ZONE REMPLIE PAR L'ADMIN QUI VALIDE]

Après avoir tué son psychiatre et brulé tous les dossiers, le sien y compris. Aucune preuve directe ne pouvait l'incriminer.
Bien entendu, ça aurait fait suspect qu'il ne se présente pas à l'enterrement de son si gentil médecin. Il fit une oraison funèbre qui fit pleurer tout le monde, à l'exception de certains de ses collègues. L'un d'entre eux semble-t-il, connaissait ou était membre du projet d'Abrosyah. Une semaine plus tard, on vint le chercher.

Anglais, français, gallois et irlandais

Il semble inutile de redire ce qui a été mis dans les informations générales, à savoir son âge, sa taille et toutes les autres informations de ce genre, qui sont franchement... Chiantes à détailler.
Plutôt fin sans être maigre, il peut paraitre au premier abord, frêle, fragile et timide. L'archétype du gamin suivant les autres sans jamais s'imposer et trop gentil pour dire non à quoi que ce soit. Même son regard est parfois éteint. Ses cheveux d'un blond pâle, sa peau blanche et ses yeux bleu ne font sans doute qu'ajouter à la caricature. Une poupée de porcelaine un peu moins enfantine et faite garçon. Pourtant certains traits de son apparence laissent tout de même supposer autre chose...

Ses cheveux de texture soyeuse semblent pouvoir être coiffés sans soucis, hors ce n'est jamais le cas. Flemme ou autre chose? Peu importe ce n'est vraisemblablement pas le sujet, mais un détail à noter malgré tout. Malgré sa taille et son poids, il a développé une musculature fine mais présente ne faisant évidemment pas de lui un bloc mais dénotant une habitude au sport. Combat ou autre? Ca devient intéressant non? Mais continuons. Il semble également avoir eu des piercings mais ça ne choquera personne. mais un enfant si adorable ferait il ça? sans doute pas. Enfin, si on y regarde de plus près, son regard se fait bien moins aimable qu'il y parait. Les émotions qu'il montre ne semblent pas toujours en parfaite adéquation avec son regard. Illusion ou fait du syndrome? Et pour terminer, il a pour signe particulier une cicatrice au niveau des cotes, vestige de quelque stupidité que tous les jeunes font : Baston.

Notre adorable Galaad est censé par son nom porter en lui la lumière et l'espoir comme le voudrait également le personnage référent. Pourtant, car il y en a un vous vous en doutez, ce n'est pas vraiment le cas. Si effectivement il apporte la lumière c'est par la logique et l'intellection seulement ou presque. Quant à l'espoir, bien qu'il connaisse la définition par cœur il n'est pas certain de savoir réellement ce que c'est en tant que sentiment.

Mais bon, ne commençons pas par les choses le plus désagréables ce ne serait pas très juste. Il a également de très bon côtés. Et même si il ne s'est pas forgé de personnalité aussi entière que celles des autres, il y a tout de même une base que je vais vous décrire le plus froidement possible.
Galaad, sous son syndrome et ses crises, est plutôt avenant mais n'est pas un ange. Plutôt calme et enjoué en général, il n'aura pas peur de se mouiller quant il le faudra. Qu'il s'agisse de remettre à sa place une personne verbalement ou par la force il ne fait en général pas dans le détail lorsqu'il juge cela nécessaire. Et on le sait, les enfants peuvent être durs, et les adultes cruels. Il est parfois un dangereux cumul et alternance des deux. Comme je l'ai dit juste avant, il a tout de même un bon fond et n'attaquera jamais en premier, faisait toujours plus ou moins confiance en l'autre pour qu'il se calme ou passe à autre chose. Ce qui n'est as souvent le cas.

En ce qui concerne son syndrome, il n'a pas de crise au sens où on l'entend: Il n'a pas des excès soudain "d'enfantillages" ou au contraire "de prise de responsabilités". Contrairement aux autres psychoses, c'est ici une maladie qui est devenue un principe, presque un trait de caractère au sens où ce syndrome et ce qu'il engendre, est présent et actif tout le temps. Evidemment, il se rend compte que certaines choses lui échappent et qu'il ne perçoit pas les choses comme il le devrait. Dans ce cas il peut se renfermer et déprimer ou au contraire, jouer la carte du bout en train pour le cacher.
Il déteste l'avouer et ne s'en rend pas compte mais il a besoin des autres bien qu'il ne les comprenne pas. Il a besoin d'être entouré.
De plus, et bien qu'il se rende plus ou moins compte de son empathie et donc que son tempérament change plus ou moins selon les gens auxquels il parle, il ne le contrôle pas et ne peut de toute façon pas faire autrement puisque c'est son seul moyen de communication valable... Après, on passe à la violence.
A cause de son syndrome toujours, sa conception éthique n'est pas non plus la même. Ainsi, même si il comprend que le meurtre fasse du mal à certaines personnes proches du mort, il ne comprend pas pourquoi c'est interdit, puisque selon lui, le meurtre comme la mort en général, est inévitable.

Il a également une très bonne imagination, vraiment fertile ce qui en fait un créatif de genie qu'il s'agisse d'art au sens basique (peinture, sculpture, littérature...) qu'à un autre degré (stratégies de combat, conception de personnages, trouver les failles des règlements...), raison pour laquelle il est si passionné et est si bon pour les jeux de rôle sur le net, sur table ou... dans la vie réelle. En revanche, il est incapable de se projeter dans l'avenir si il excède les 15 minutes.

Enfin, il faut en venir à l'analyse des gens et des situations qu'il fait de manière instinctive. Il analyse les fais, les causes et les conséquences et choisis de manière rationnelle, et selon sa propre conception de la morale, le choix qui peut s'avérer le meilleur. Si vous avez du mal à imaginer un être humain de prendre autant de distance et de juger de manière impartiale les faits, même quand il est dedans, lisez donc Kant en faisant attention à ce qui est dit de l'agent moral idéal, vous verrez, il a du prendre pour modèle un enfant comme Galaad... Le seul problème vient du fait qu'un humain est par définitions un être de sentiments. Prendre autant de distance vis à vis d'eux, ou tout simplement ne plus en ressentir vraiment est une chose plutôt monstrueuse pour nombre de cultures. Ainsi, certains douteront peut-être que Galaad est la conscience d'un humain parfois... Quand le syndrome ressort de manière accrue, et quant il n'est plus assez fort pour feindre.

Galaad naquit en Ecosse dans la branche secondaire mais toute aussi importante de la lignée des Scot bien qu'une partie de sa famille soit irlandaise. Ainé de quatre enfants, il eut l'éducation la plus stricte ainsi que celle qui ne requérait apparemment pas la présence de ses parents qui laissaient à un des précepteurs le soin de l'éduquer depuis son plus jeune âge.
Brillant puisqu'enfant intellectuellement précoce, il fut rapidement initié aux affaires familiales autant qu'à la gestion des emploi du temps de ses frères et soeurs. Les résultats que ces derniers obtenaient en cours étaient déterminants pour Galaad puisque c'était en fait la seule manière qu'il avait d'obtenir quelque reconnaissance de ses parents. Son père plus que sa mère, était tout le temps absent, en déplacement un peu partout dans le monde, il se plaisait plus à aller à quelque réception privée qu'à aller voir l'ainé. Les autres, plus jeunes, avaient le droit de le voir à la fin de l'année scolaire et durant une semaine l'été. Semaine souvent écourtée mais à laquelle Galaad n'avait qu'à moitié droit car, si il partait bel et bien avec les autres, il n'avait guère le droit de rêvasser sur le sable ou d'aller se détendre dans un coin tranquille. Son emploi du temps devait être construit de telle sorte qu'il ait toujours une étude à faire, que son intellect soit tout le temps solliciter.

Sa soeur, de deux ans plus jeune, lui avait dit une fois lorsqu'il avait tenté de se confier, que ses parents agissaient de la sorte pour qu'il devienne encore meilleur et que c'était une preuve de leur intérêt pour lui. Pourtant, alors que les autres avaient droits à des égards que tout enfant désirerait, il était considéré comme "trop mature" pour en bénéficier. Pas de câlins ni de baisers sur le front. Et les rares compliments qu'il avait étaient de sa mère. La famille ne jurait que par le prestige donc Galaad ne comprenait pas les raisons que l'on avait de le garder à l'extérieur, ne le présentant que pour parler de ses résultats, tant en cours qu'en club puisqu'il pratiquait la boxe thailandaise et le viet vo dao depuis quelques années, mais ses facultés d'analyse étaient également à l'honneur de temps à autre.
Mais l'observation lui donna une réponse. Peu satisfaisante et qui le blessa mais une réponse qui éclairait tout. Il avait toujours remarqué qu'il avait plus de mal à communiquer avec les autres mais c'était en comparant son comportement au même âge que celui de ses frères et soeur qu'il compris où se situait les différences, et elles étaient plus nombreuses qu'il avait bien voulu le croire.

Finalement il se réfugia dans les jeux de rôle et délaissa complètement le reste, trouvant réconfort dans des univers alternatifs dans lesquels il était libre d'être admiré et aimé, des mondes dans lesquels il choisissait sa propre vie. Se coupant des autres, il s'attira les foudres de quelques "camarades" qu'il mit en pièce avec un sadisme prononcé. Quelques jours après sa mère le retrouva à l'hôpital. Un élève avait voulu se venger et avait tenté de le poignarder. Il était actuellement en train de discuter avec la police.
Un mois plus tard, on s'alarma de la disparition subite d'un étudiant que l'on n'a pas retrouvé à ce jour.
Ses notes chutèrent et il se renferma davantage, allant jusqu'à se désintéresser des précepteurs qui tirèrent la sonnette d'alarme en prévenant la mère. Pour la première fois elle tenta une discussion mais Galaad ne parvint pas à saisir l'occasion et au lieu de contrôler ses mots comme il le faisait d'habitude, la blessa sciemment en faisant d'elle l'archétype de la mauvaise mère.

On passera la réaction qu'elle eut. Toujours est il qu'elle décida de l'emmener voir un spécialiste pour tenter de l'aider. Galaad vit cela comme une injustice et un danger. Refusant de jouer le jeu, il fit littéralement tourner en bourrique le psychiatre qui pourtant , après quelques longs mois, finit par trouver des concordances avec certaines "maladies". Il s'agissait au début de troubles schizo-affectifs par la violence qu'il dégageait, puis finalement, le psychiatre délaissa cette théorie, quoi que fiable, pour le syndrome de Peter Pan dont on ne guérit jamais vraiment. Il r appela à l'ordre le jeune homme : Si il ne faisait pas d'efforts, il préviendrait ses parents et demanderait l'internement par mesure de précaution. Apparemment, il avait commencé à faire le lien entre certains évènements et Galaad.

Il s'en voulait déjà assez d'avoir dit de telles choses à la seule femme qu'il aimait et la seule dont il voulait l'amour. Certes il avait déjà eu des copines mais elles ne l'avaient pas intéressé très longtemps. Bref, sans s'en rendre compte c'était juste avoir la considération d'une mère qu'il cherchait. Or, si le psychiatre décidait de lui dire ce qu'il était supposé avoir -supposé car Galaad n'y croyait pas-, il perdrait la confiance de sa mère pour de bon. C'était hors de question. La solution la moins dangereuse pour lui était donc soit de se prêter au jeu mais il serait dépendant à vie de ce type, soit, il réglait son compte et faisait mine d'aller mieux. Tant qu'il aurait ce gêneur dans les pattes il ne pourrait rien faire. La décision fut aisée à prendre.

Le psychiatre décéda deux jours plus tard, ses dossiers furent brulés avec l'ensemble de son bureau d'ailleurs. Sur place, aucune preuve ne fut retrouvée.
La famille tint à se déplacer pour l'enterrement et notre jeune patient du faire un discours. Feignant l'honnêteté à toute épreuve, il parvint à faire pleurer pas mal de monde dans l'assemblée. Superbe oraison funèbre mais qui ne parut pas plaire à tout le monde.
A la fin de la cérémonie, alors que des proches du médecin venaient le remercier de son discours, des personnes allèrent discuter avec la mère de Galaad, lui montrèrent également des documents. Quand tous deux furent rentrés, pour la première fois elle le prit dans ses bras. Perturbé, il ne réagit pas mais se sentit apaisé. Elle lui annonça alors sa mort. Il la regarda sans comprendre.

Quelques jours plus tard, il était déclaré mort et "disparaissait" pour participer au projet d'Abrosyah.

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